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Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles règles pour les systèmes de ventilation de l’air

28 mai 2021 - 12h20

Les experts confirment des chiffres optimistes concernant l’évolution de l’épidémie et des perspectives pour un retour à la vie normale. Le plan d’été doit rendre ce retour possible par étapes et grâce à la ventilation de l’espace intérieur qui va jouer un rôle central lors du déconfinement. C’est pourquoi de nouvelles règles ont été mises en place sur les systèmes de purification de l’air dans les espaces intérieurs. Michel Degaillier, du SPF Santé publique, a apporté des précisions sur ces nouvelles règles lors de la conférence de presse ce vendredi.

À partir de ce vendredi, tous les systèmes de purification doivent être enregistrés par les fabricants auprès du SPF Santé publique. “Cela nous permettra d’avoir une meilleure vue d’ensemble et un meilleur contrôle sur le marché“, explique Michel Degailler qui rappelle que la ventilation joue un rôle crucial pour limiter la transmission du coronavirus dans l’air.

La nouvelle règlementation interdit les systèmes qui peuvent se révéler dangereux pour la santé comme certaines lampes UVC, les produits qui génèrent de l’ozone, ionisent l’air ou génèrent du plasma froid. Cependant, des demandes de dérogation sont possibles pour permettre au fabricant de démontrer que leurs produits ne sont pas dangereux et sont efficaces.

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Grâce à la nouvelle règlementation, les consommateurs recevront des informations plus précises sur les systèmes qu’ils achètent“, assure Michel Degailler. Si les fabricants veulent communiquer des messages sur l’efficacité et la non dangerosité de leur système, ils doivent d’abord soumettre un dossier complet avec les résultats de tests le prouvant.

La nouvelle règlementation ne s’applique pas aux systèmes utilisés à des fins médicales, qui ont leur propre règlementation. Elle concerne uniquement les systèmes qui sont utilisés dans les locaux qui n’ont pas de fonction médicale et qui sont ouverts au public, comme par exemple les restaurants, les musées, les cafés, les restaurants, les salles de sport, etc.

Un site web a été créé pour les fabricants pour leur permettre d’enregistrer leur système. “Je leur conseille de le faire le plus rapidement possible“, annonce Michel Degailler.

Ce site web doit également permettre à partir du début du mois de juin aux gestionnaires d’espace public qui souhaitent utiliser un système de purification d’air de consulter la liste des systèmes enregistrés et vérifiés.

L’Horeca devra se munir de détecteurs de qualité de l’air

Pour rappel, l’installation d’un système de purification de l’air n’est pas obligatoire. En revanche, selon le nouveau protocole prévu pour l’horeca et consulté en primeur par Le Soir, les établissements Horeca auront l’obligation de se munir de détecteurs de qualité de l’air (CO2) marqués CE.

Ces appareils “devront être installés de manière clairement visible pour le visiteur”, impose le protocole qui fixe une norme cible de 900 ppm de CO2. En dessous de ce seuil, le niveau est qualifié d’”acceptable” (900 à 600 ppm) ou de “sain” (600 à 350). Au dessus et juste en dessous de 1.200 ppm, l’exploitant horeca devra prendre “des mesures compensatoires de ventilation ou de purification de l’air”.

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V.d.T. – Photo : BX1

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