Bruxelles a son cadastre de l’offre de services et des besoins en matière de handicap

Un nouveau cadastre révèle qu’il y a un manque de places et de structures spécifiques pour les personnes atteintes d’autisme et de grande dépendance à Bruxelles.

Cette étude, réalisée par une équipe multidisciplinaire, met en évidence la faible participation des femmes dans les dispositifs et la nécessité d’une reconnaissance symbolique de la société envers les personnes handicapées. Les résultats montrent également que les bénéficiaires actuels ou potentiels rencontrent des difficultés à connaître leurs droits en raison de la fragmentation des niveaux de pouvoir et du manque d’informations adaptées à leur profil.

“La démarche consistant à réaliser un cadastre traduit concrètement notre volonté politique commune à la COCOF et à la COCOM de renforcer les synergies entre les différentes entités, avec un seul objectif: une plus grande cohérence afin de mener des politiques et des actions plus efficaces pour mieux répondre aux besoins des Bruxelloises et des Bruxellois”, a déclaré Rudi Vervoort.

Certaines catégories de personnes, telles que les personnes cérébrolésées et les personnes souffrant d’épilepsie non stabilisée, ne bénéficient pas d’une protection adéquate. Les responsables politiques soulignent l’importance de renforcer les synergies entre les différentes entités pour répondre de manière plus efficace aux besoins des personnes handicapées à Bruxelles. Ce travail de recherche permettra d’agir de manière plus efficace et de promouvoir l’émancipation des personnes en situation de handicap.

Aux yeux d’Alain Maron, “cet indispensable travail de recherche offre pour la première fois la possibilité de cartographier de manière dynamique l’ensemble des services disponibles et traces les besoins énormes au plus près de ceux qui les expriment.

Belga

Interview de Florence Merken, doctorante à l’ULB, pour le laboratoire Cognition, Langage et Développement dans Le 12h30 par Fanny Rochez et Vanessa Lhuillier.