Brussels days: les entreprises bruxelloises à l’honneur à New York
Les Brussels days, qui ont eu lieu du 20 au 25 mai, étaient l’occasion pour les entrepreneurs bruxellois de consolider ou gagner des parts de marché.
Au-delà du chocolat, notre capitale se positionne sur le marché de la mode, mais plus étonnant encore, notre expertise est reconnue dans le domaine de l’éco-construction. Bruxelles travaille depuis dix ans pour développer le passif, former des travailleurs, ainsi que le secteur de la construction qui fournit les matières premières. Ce sont ces leçons qu’on essaie d’appliquer ici à New-York”, explique un membre du bureau du maire de New York. “Le caramel salé est produit à Bruxelles, tout comme les truffes que vous voyez ici. La qualité belge est reconnue mondialement, et principalement ici aux Etats-Unis”, un responsable de Godiva.
Un savoir-faire que les marques belges ont bien compris. En 2016, les exportations de chocolat se chiffraient à 16 millions d’euros. De son côté, la ville de New York s’est fixée un objectif : diminuer de 80 % ses émissions de gaz à effet de sphère à l’horizon 2050. Un marché de 45 milliards d’euros pour l’ensemble des Etats-Unis auquel les Bruxellois comptent bien participer.
Les créateurs bruxellois à l’honneur
Autre secteur convoité par les Bruxellois : la mode. Une dizaine de créateurs ont fait le déplacement durant ces Brussels Days. Leur but: obtenir des contrats avec de grandes enseignes américaines comme ici au Dover Street Market. “Pouvoir être vendu dans ce store pareil, c’est la meilleure carte de visite possible pour une marque belge!”, s’enthousiasme un créateur bruxellois. “Pour les créateurs, le marché est trop petit pour gagner notre vie”, complète un deuxième. “Près de la moitié de nos créateurs ont déjà aujourd’hui la confirmation de points de vente à New-York et d’autres sont en cours de discussion”, indique la secrétaire d’Etat bruxelloise au Commerce extérieur Cécile Jodogne (Défi).
Sur place, notre journaliste, Martin Caulier.