Brussels Airport : le retard du screening a un impact sur l’emploi de 300 travailleurs

Au moins 300 personnes travaillant sur le site de Brussels Airport ne peuvent plus exercer leur profession parce qu’ils ne reçoivent pas de nouveau badge de sécurité.

Vela est dû non pas au fait qu’ils représenteraient un danger, mais en raison de l’arrièré dans le contrôle de sécurité (screening) qui prend un temps anormalement long, se plaint le syndicat chrétien ACV-Transcom ce lundi dans De Morgen et Het Laatste Nieuws.

Sûreté de l’Etat

Pilotes, personnel de cabine, douaniers, agents de contrôle aux frontières, policiers et bagagistes : tous ont besoin d’un badge spécial pour exercer leur métier dans les zones sensibles et non accessibles au public de l’aéroport de Zaventem. Ils l’obtiennent après une vérification de leurs antécédents, au cours de laquelle la police fédérale, la Sûreté de l’État et les renseignements militaires (le Service général du renseignement et de la sécurité – SGRS) examinent si le candidat est digne de confiance. L’avis positif doit être renouvelé chaque année. L’arriéré est cependant tel depuis peu de temps qu’au moins trois cents badges de membres du personnel irréprochables ont déjà été bloqués.

Au cours de la première semaine de mars, cent badges de travailleurs de diverses entreprises à Brussels Airport ont été soudainement bloqués. Entre-temps, il y en a déjà plus de trois cents et si nous ne passons pas rapidement à la vitesse supérieure, deux mille personnes sans badge et donc immédiatement sans emploi sont menacées“, met en garde Kurt Callaerts, de l’ACV-Transcom.

La plupart des 300 travailleurs concernés ont été mis au chômage temporaire ou affectés ailleurs afin d’éviter toute perte de salaire. Si le personnel devait perdre son salaire en raison du retard accumulé, le syndicat menace de mener des “actions dures“.

Belga