Les brancardiers du CHU-Brugmann sont en grève, un service minimum est assuré pour les patients

L’équipe du brancardage du Centre hospitalier universitaire (CHU) Brugmann entame mardi son deuxième jour de grève consécutif pour protester contre la diminution des effectifs. Une quinzaine de travailleurs ont tenu un piquet de grève en matinée mais le service minimum a pu être assuré. Cela a permis de décrocher un espace de négociation avec la direction.

L’ensemble de l’équipe, qui compte une trentaine de brancardiers, est en grève. Seuls quatre d’entre eux assurent un service minimum. Une mobilisation déjà initiée lundi. Depuis début novembre, six équivalents temps plein (ETP) ont été supprimés, se plaignent les grévistes. “On est quatre personnes en moins et il est prévu d’en supprimer deux de plus à partir de début mars“, souligne Karim Brikci-Nigassa, porte-parole du secteur Administrations locales et régionales FGTB-CGSP Bruxelles.

La charge de travail a augmenté et c’est intenable. Cela a de grosses répercussions sur les patients et les collègues dans les équipes médico-techniques qui doivent parfois nous attendre une heure“, illustre-t-il. “Le patient qui attend une heure dans un couloir est plutôt mécontent et à juste titre“, reconnait-il. En novembre dernier, la direction du CHU-Brugmann a décidé de supprimer quatre postes de brancardiers, en faisant passer le budget à la direction infirmière. Malgré certains questionnements, l’équipe a dans un premier temps accepté cette nouvelle organisation. Alertés il y a quelques semaines par le non-renouvellement de certains contrats, les brancardiers ont été informés de la suppression de deux ETP et demi, passant à nouveau au budget de la direction infirmière. Les brancardiers demandent l’engagement de personnel en contrats à durée indéterminée afin de pérenniser l’équipe sans recourir à des contrats précaires et de diminuer la charge de travail. Les sections syndicales locales de la CGSP, de la CSC et du SLFP Brugmann soutiennent chacune ces revendications

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