Boris Dilliès sur le Bois de la Cambre : “Je ne lâcherai rien !”
La commune d’Uccle repasse en justice pour ouvrir de nouveau la circulation des voitures dans le Bois de la Cambre. Boris Dillies, bourgmestre d’Uccle (MR), invité sur le plateau de “+d’Actu”, revient sur la pollution dans les rues de la commune.
Depuis, l’interdiction presque totale de circuler dans le Bois de la Cambre avec sa voiture, la circulation est déviée dans les rues de la commune d’Uccle. Pour le Bourgmestre, cela ne peut plus durer. “C’est la qualité de vie des Ucclois qui est détériorée et donc, je ne lâcherai rien, j’entends que l’on respecte les Ucclois, qu’on ait quelque chose d’équilibré et qu’il ait une réelle concertation“.
Même si, Boris Dillies ne semble pas contre le fait de fermer le Bois aux voitures, le véritable problème se pose au niveau de la santé des habitants.
” Le Bois quasi totalement fermé, c’était très bien, c’est le schéma de la Ville de Bruxelles, mais la réalité, même si ce Bois est sur la Ville de Bruxelles, il impacte d’abord et avant tout les Ucclois et le fait d’envoyer la pollution vers les quartiers et vers les personnes qui habitent à proximité de ce bois et qui ont tort d’être Ucclois, pardonnez-moi ça n’est pas acceptable.“
Aujourd’hui, il est possible de circuler partiellement sur l’avenue de Diane (en blanc), ainsi que sur l’avenue de Boitsfort (en jaune) du lundi au samedi.
Une demande de réouverture du Bois de la Cambre
Cependant, cette circulation partielle dans le bois n’est pas suffisante pour la commune d’Uccle. “On demande simplement d’agir de manière cohérente. Aujourd’hui, on voit que la situation actuelle n’est pas satisfaisante notamment pour les questions de mobilité, pour des questions de détérioration de l’environnement“.
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Le bourgmestre demande, dans cette action en justice, que la boucle sud et l’avenue de Diane soient ouvertes tout le temps, ainsi que d’autres parties du Bois, afin de limiter la pollution dans les rues. “Lorsqu’on quitte le télétravail, et bien, ce sont des quartiers entiers qui sont assaillis de voitures et des personnes qui subissent la pollution. Et donc, c’est un non-sens environnemental, dont ne veut pas tenir compte la ville de Bruxelles et chaque fois on a dû aller en justice. Jusqu’à présent, on a eu gain de cause. Moi, je regrette ça ne m’amuse pas d’aller en justice, mais a un moment donné, quand vous n’êtes pas respecté et bien vous devez vous pencher vers les tribunaux“.
► Retrouvez l’intégralité de l’interview de Boris Dillies
■ Camille Paillaud / Interview réalisée par Fabrice Grosfilley