Bien-être animal : la vente d’animaux vivants sur les marchés est désormais interdit

La députée indépendante a été rejointe dans son initiative par plusieurs élus de la majorité et de l’opposition, après l’échec de la tentative de soumettre au vote le code du Bien-Etre animal proposé par le ministre Clerfayt (DéFI) et qui faisait largement consensus.

À quelques encablures des élections, le partenaire socialiste de la majorité a préféré temporairement botter en touche, pour contourner le risque de voir revenir en séance, le débat sur la question de l’abattage avec ou sens étourdissement via le dépôt d’amendements que certains n’excluaient nullement. Selon Mme Austraet, une des causes principales des signalements reçus pour maltraitance animale par le département bien-être animal de Bruxelles Environnement concerne les chiens détenus dans de mauvaises conditions car attachés à une chaîne ou enfermés de manière continue ou inhabituelle.

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Cependant, les moyens d’action des inspecteurs vétérinaires sont limités cat ils ne disposent pas de base légale pour dresser un procès-verbal. La modification législative apportée vendredi octroiera un fondement juridique à l’intervention des policiers et des inspecteurs vétérinaires. Une exception est néanmoins prévue pour les établissements agréés pour animaux dans la mesure où ils y sont détenus à titre temporaire et dans la mesure où ces établissements sont déjà soumis à un encadrement légal spécifique.

L’interdiction de la vente d’animaux vivants sur les marchés s’inscrit dans la  continuité de celle qui prévaut, depuis près de 40 ans pour les seuls chiens et chats. Est visée, la vente de nouveaux animaux de compagnie pour lesquels les marchés, foires et expositions sont source de stress. Idem pour les animaux de basse-cour. La mesure est appuyée par le Conseil du Bien-être animal.

Belga