Bernard Clerfayt estime que la formation gouvernementale n’avance pas assez vite : “Bruxelles est en roue libre”
En ce lundi matin de rentrée, Bernard Clerfayt était l’invité de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles sur BX1.
L’occasion pour lui de revenir largement sur l’usine Audi, mais aussi sur son rôle de ministre démissionnaire qui attend que le nouveau gouvernement bruxellois se mette en place. Un délai trop long pour celui qui était chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal. “Cela ne va pas du tout assez vite”, a-t-il commencé. “C’est la première fois qu’il faut attendre au-delà du 20 juillet pour avoir un gouvernement. Bruxelles est en roue libre alors que beaucoup de décisions doivent être prises. Or, il y a des décisions à prendre qui sont urgentes, avec un budget à élaborer, comme pour les Rénolutions. Le sujet de la mobilité est aussi urgent.”
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Le mystère persiste donc quant à savoir quand ce nouveau gouvernement sera formé. “S’il arrive la semaine prochaine, je serais évidemment ravi pour les Bruxellois. Il faut continuer à mettre de l’ordre et relancer l’activité pour les Bruxellois.” Reste à voir si DéFi, qui a fait le choix de l’opposition jusqu’à présent, peut en faire partie. “Actuellement, personne ne nous a invités aux négociations. Mais nous ne sommes pas mis en position de force par les électeurs. Pour ce faire, il faut que David Leisterh organise les rencontres pour mettre en place ce qu’il a promis aux Bruxellois.”
- Une interview de Bernard Clerfayt par Fabrice Grosfilley