Aurore a été tirée au sort pour une commission délibérative : elle raconte son expérience
Trop méconnue et discréditée, la formation en alternance a fait l’objet d’une commission délibérative au parlement francophone bruxellois, afin de l’améliorer. Cette commission était composée de députés, mais aussi de citoyens tirés au sort.
Aurore Deschamps a été tirée au sort pour participer à la commission délibérative visant à améliorer la formation en alternance. “Pour moi, c’était vraiment une première, et j’ai été vraiment touchée par le sujet, étant moi-même en réorientation professionnelle” nous explique-t-elle.
Cette expérience lui a permis de découvrir le fonctionnement de la Commission Communautaire Français (COCOF), mais aussi d’avoir un nouveau regard sur la politique : “Je n’en avais pas forcément une image très positive. Les députés paraissaient assez intimidants, mais je trouve qu’ils m’ont laissé assez d’espace” se réjouit-elle. “Ce qui était assez intéressant aussi, c’est qu’on était souvent alignés avec les députés” ajoute Aurore, qui y a vu “un espace de démocratie“.
Lors de cette commission, Aurore a été confrontée aux obstacles de l’accès à cette formation : “ce qu’il fallait qu’on trouve comme solutions, c’était le juste-milieu entre ce qui est possible, et ce qu’on aimerait mettre en place“, raconte-t-elle. Son rôle, avec les autres citoyens présents, était d’écrire des recommandations “qui pourraient aboutir à quelque chose“. Leur travail a par ailleurs été soutenu par les avis d’experts en la question.
La formation de la “dernière chance”
La formation en alternance souffrant d’une mauvaise image, la commission délibérative visait notamment à la revaloriser et de sensibiliser les entreprises. Pour ce faire, les citoyens ont rédigé 20 recommandations. Elles portent sur quatre thèmes, dont le contenu et l’organisation de la formation, l’accès à la formation, l’implication et l’engagement des entreprises et la communication et la sensibilisation.
■ Interview de Aurore Deschamps, citoyenne tirée au sort par la COCOF, par Vanessa Lhuillier dans Le 12h30.