André Flahaut sur l’enseignement de l’arabe à l’école: “Il n’est pas question d’imposer le cours à tous”

Le ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles fait face à de nombreuses critiques après avoir proposé l’enseignement de l’arabe à l’école.

Promouvoir la langue arabe dans l’enseignement : l’idée a été émise par le ministre du Budget, de la Fonction Publique et de la Simplification administrative de la Fédération Wallonie-Bruxelles André Flahaut. Ce mardi, la proposition – partagée par le ministre sur Twitter – fait réagir. C’est notamment le cas d’Alain Courtois et d’Els Ampe.

Face à cette polémique, André Flahaut réagit. Dans les colonnes de La Libre, il assure qu'”il n’est pas question d’imposer les cours d’arabe à tous (…) Par contre, je plaide pour qu’on donne la possibilité à tout jeune qui le souhaite de pouvoir apprendre cette langue en option. C’est très important d’organiser cet apprentissage ailleurs que dans les mosquées, sur d’autres bases que les textes sacrés et avec des enseignants reconnus et contrôlés“, explique le ministre.

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Si j’avais proposé des cours de chinois, on m’aurait applaudi !

Il donne également l’exemple d’une école du Brabant wallon qui organise des cours de chinois pour servir le marché du travail à l’occasion de l’installation de Chinois à Louvain-la-Neuve. “Si j’avais proposé des cours de chinois au lieu d’arabe, on m’aurait applaudi !“, dénonce-t-il. Le ministre déplore également que le tweet ait été mal compris: “Un tweet, c’est court. Un tas de gens ont mal compris ce à quoi je pensais exactement. Et puis il y a tous ceux qui font des amalgames.

Sur notre antenne, la députée bruxelloise Caroline Désir (PS) avait par ailleurs expliqué qu’un programme “Ouverture aux langues et cultures” existe depuis 1997 dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour permettre aux enfants de travailleurs migrants de s’intégrer au mieux.

T.D.