Allègement des soins intensifs Covid : Bruxelles n’est pas encore concernée

Certains hôpitaux pourront réduire le nombre de lits Covid aux soins intensifs, mais pas à Bruxelles.

La décision était tombée ce mardi soir : le SPF Santé publique annonçait que les hôpitaux belges pourront réduire leur capacité de soins intensifs dédiés aux patients Covid-19. Pour permettre un tel assouplissement, une série de conditions doivent êtres réunies. Ainsi, il faut désormais que tous les hôpitaux d’une même province (ou de la Région bruxelloise, dans notre cas) affichent un taux d’occupation des lits Covid intensifs de 50%. Dans ce cas, la capacité de lits de soins intensifs Covid pourra être diminuée, mais seulement de moitié.

De même, il est impératif, selon les directives fédérales, que le nombre de lits dédiés au coronavirus puisse à nouveau être augmenté rapidement, dans les 48 heures, et ce pendant deux semaines après la décision d’alléger les soins intensifs Covid. Après ces deux semaines, les hôpitaux pourront reprendre les traitements réguliers et non-urgents nécessitant une place de soins intensifs.

▶ Reportage | Saturation des lits de soins intensifs : que se passe-t-il en cas de catastrophe ? (20/04/2021)

Bruxelles n’est pas encore concernée

Certaines provinces devraient pouvoir alléger leurs soins intensifs Covid : “pour l’instant, il s’agit du Limbourg et de la Flandre occidentale, mais cela peut changer rapidement“, nous indique Wendy Lee, porte-parole du SPF Santé publique.

Ce n’est cependant pas le cas à Bruxelles. “La Région bruxelloise n’est pas encore concernée. On n’a que trois hôpitaux sur les onze à Bruxelles qui sont en-dessous des 50% de soins intensifs Covid“, nous confirme Simon Vandamme, porte-parole du ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron (Ecolo).

Par exemple, au sein des hôpitaux Iris Sud (Bracops, Etterbeek-Ixelles, Molière-Longchamp et Baron Lambert), “nous prenons aujourd’hui en charge onze patients Covid aux soins intensifs, sur quinze lits réservés Covid au total“, indique Delphine Jarosinsky, porte-parole du groupe hospitalier.

 

ArBr – Photo : Belga (archives)