Affaire Joëlle Milquet : l’arrêt intermédiaire reporté d’au moins une semaine

L’ancienne ministre est soupçonné d’avoir engagé en 2014 des collaborateurs de son cabinet pour des tâches liées à sa campagne électorale.

Un premier arrêt de la chambre des mises en accusation de Bruxelles, dans l’enquête visant l’ancienne ministre Joëlle Milquet, qui était attendu pour ce mercredi, est reporté d’une semaine au moins, a informé Me Adrien Masset, conseil de celle-ci.

Un dossier pour “prise illégale d’intérêt” est ouvert à l’encontre de Joëlle Milquet depuis 2014 et celle-ci est inculpée depuis 2015. Elle avait démissionné dans la foulée.

“La chambre des mises en accusation doit décider si elle interroge la Cour constitutionnelle au travers d’une question préjudicielle et doit procéder, de manière classique, au contrôle de l’instruction relativement à des irrégularités relevées par la défense“, a expliqué l’avocat.

L’affaire avait entrainé sa démission

Joëlle Milquet, ancienne présidente du cdH, est soupçonnée d’avoir engagé des collaborateurs dans son cabinet, en 2014, lorsqu’elle était ministre de l’Intérieur et vice-Première ministre, pour les affecter à des tâches liées à sa campagne électorale. En 2015, celle-ci avait été inculpée et contrainte à démissionner de son nouveau poste de ministre de l’Éducation à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Belga