À l’ULB, des étudiants témoignent de violences sexuelles lors des soirées estudiantines
Viols, drogues, piqûres à la seringue, les violences au cours des soirées estudiantines se multiplient.
Un sentiment d’insécurité latent explose notamment pendant les soirées étudiantes. “Pendant un moment, il y avait pas mal de scandales avec des seringues, des drogues,… même pendant les les bals. On avait reproché à un cercle de ne pas du tout faire attention parce que la sécurité n’était pas présente“, témoigne une étudiante.
Des failles de sécurité qui laissent place à de nombreuses dérives. Au total, une dizaine de femmes rapportent avoir été droguées lors de bals. Face à elles, des cercles étudiants qui peinent à éradiquer le problème.
Le 8 mars dernier, une lettre est envoyée aux autorités de l’ULB pour faire part du problème. L’objectif : dénoncer le manque de formation pour accompagner les victimes mais également le manque de moyens. Actuellement, l’université est en contact avec le Chirec afin d’offrir un testing systématique pour détecter la présence de drogues après une soirée. La mise à disposition de protections pour les verres est également envisagée.
■ Reportage de Meryem Laadissi, Yannick Vangansbeek et Djop Medou Mvondo