À l’approche du Black Friday, un CPAS bruxellois lève le tabou autour du surendettement
Alors que le Black Friday a lieu demain et que Noël approche, le CPAS de Saint-Gilles, entend visibiliser le problème du surendettement et lever le tabou social qui entoure les demandes d’aides sociales.
Les récentes crises successives, dont la pandémie du Covid ou la guerre en Ukraine, ont engendré une forte inflation et une hausse des prix de l’énergie. Face à ces enjeux économiques structurels, de plus en plus de ménages sont confrontés à des situations de surendettement. “Notre service de médiation de dettes et notre service ‘secteur énergie’ croulent sous les demandes d’aides et d’accompagnement”, a souligné mercredi la présidente du CPAS de Saint-Gilles, Mme Amrani.
“Pendant la période du Black Friday et des fêtes de fin d’années, les citoyens, avec le matraquage publicitaire notamment, sont poussés à offrir des cadeaux pour faire plaisir à leurs proches. Cependant, beaucoup n’osent pas dire qu’ils ont du mal à assumer ces achats.” Cet isolement crée un cercle vicieux dans lequel les personnes concernées, qui se trouvent déjà souvent dans des situations financières compliquées, s’endettent jusqu’à parfois devoir payer les frais de huissiers.
Il est donc nécessaire de lever le tabou social qui entour les aides du CPAS, selon la présidente. “Le surendettement n’est pas une fatalité, et au plus tôt les personnes dans le besoin s’adressent au CPAS, au plus vite ce dernier pourra aider les concernés à alléger la dette qui pèse sur leurs épaules.” “Ces services existent et sont accessibles à toutes et tous, d’autant plus à une période où les crises structurelles se multiplient”, a insisté Mme Amrani.
Belga