À Bruxelles, une étude révèle que les populations précaires sont particulièrement exposées aux risques climatiques

Menée par le Centre d’écologie urbaine et le Centre de recherche sur les inégalités sociales (Crebis), une nouvelle étude met en lumière l’exposition des populations précaires aux risques climatiques à Bruxelles.
L’étude, intitulée “Inégalités environnementales et hyper-précarité”, pointe les impacts des vagues de chaleur, de la pollution de l’air et des inondations sur les groupes les plus vulnérables de la capitale. Quatre catégories y sont particulièrement exposées. La première, ce sont les séniors, environ 9 000 personnes âgées bruxelloises ne peuvent pas adapter leur logement aux vagues de chaleur.
Ensuite, les enfants en bas âge, tous les établissements scolaires de la ville dépassent les normes de pollution atmosphérique recommandées par l’OMS, puis les sans-abri et les migrants, constamment exposés aux conditions climatiques extrêmes sans dispositifs d’aide suffisant, notamment en période de chaleur. Et enfin, les habitants de logements insalubres qui subissent une chaleur excessive, une mauvaise isolation et la pollution de l’air intérieur.
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