A Bruxelles, des manifestants pro-kurdes exigent le soutien de la communauté internationale

Une action de protestation de la communauté kurde, organisée par l’Union européenne des forces démocratiques en Europe (ADGB), a eu lieu samedi midi devant la gare centrale de Bruxelles. Les manifestants appellent la communauté internationale à réagir au vu des “attaques menées par la Turquie à l’encontre des populations kurdes”.

Silence = complicité, arrêtez le génocide des Kurdes“, arborait une banderole. “Renforcez la lutte internationale contre la guerre, le fascisme et la xénophobie“, pouvait-on lire sur une autre. Selon l’ADGB, la lutte du peuple kurde “pour l’égalité, la liberté, l’identité et le statut en Turquie ainsi que dans les quatre parties du Kurdistan“, est entravée – et cela “avec le soutien des forces de guerre mondiales“. Le chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a été remis à l’État turc avec le soutien de la communauté internationale, soutient l’organisation. Abdullah Öcalan est détenu en isolement depuis 25 ans, “sans que ne soient respectés les droits humains les plus élémentaires“, déplore-t-elle. Les manifestants dénoncent la passivité des puissances internationales face au statut “colonial” du Kurdistan, alors que “des milliers de kurdes et de personnes de la région – en particulier des Yazidis – ont été massacrés” au Rojava (territoire kurde autonome de Syrie) et au Kurdistan irakien. “Dans ces guerres, des millions de personnes perdent la vie ou sont contraints d’émigrer. Quotidiennement, l’État turc organise des arrestations, des attaques fascistes, des opérations militaires, et des bombardements contre les Kurdes de Syrie et d’Irak, au mépris du droit international“, conclut l’ADGB.

Belga. 

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14 décembre 2024 - 12h46
Modifié le 14 décembre 2024 - 12h46