360 associations lancent un appel urgent aux autorités : “Évitez à la population de payer les conséquences de votre inaction”

Alors que les négociations pour former un gouvernement s’éternisent, la “continuité de dispositifs essentiels qui répondent aux besoins de la population est gravement menacée”, explique les associations dans un communiqué.

Le secteur du non marchant dénonce l’absence de perspectives qui entourent le financement d’une part importante de leurs actions dès le 1er janvier 2025. En effet, faute de garantie concernant les subventions dites “facultatives”, de nombreuses missions de service public seront réduites ou arrêtées avec “un impact direct sur les emplois, les bénéficiaires et leurs familles mais aussi sur la création de richesse au sein de la Région bruxelloise”. 

Parmi elles, on retrouve la plateforme citoyenne BelRefugees, l’ASBL Bruss’help, le syndicat CGSLB, le CHU Saint-Pierre, GIBBIS (qui représente les institutions de soins bruxelloises), l’association Infirmiers de rue, InforJeunes Bruxelles, la Ligue des familles, la LUSS (fédération francophone des associations de patients et de proches), Médecins du Monde, les Mutualités chrétiennes, Solidaris (mutualité socialiste) ou encore le Samusocial. On peut également citer l’Unessa (fédération de structures de l’associatif actives dans l’accueil, l’accompagnement, l’aide et les soins aux personnes), le Syndicat des locataires, l’ASBL Univers Santé (qui promeut la santé en milieu jeune et étudiant), le Secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC), ainsi que très nombreux centres médicaux ou de planning familial, des représentants de communes et de CPAS, et de multiples associations et centres actifs dans la santé.

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Elles appellent ainsi Bruxelles à prendre ses responsabilités de toute urgence et d’assurer la pérennité des activités fondamentalement assumées par le secteur non marchand. “Nous demandons aux autorités bruxelloises (RBC, COCOF, COCOM, VGC) d’entendre cet appel et de préserver l’offre de services des dispositifs existants. Dans l’attente de décisions concernant le statut et la pérennité structurelle de ces subventions, la situation réclame de mettre en place rapidement à la fois un cadre temporaire autorisant la prolongation et le versement dès janvier 2025 des financements actuels jusqu’à la conclusion du budget du nouvel exécutif mais aussi leur maintien dans le cadre du budget 2025.”

“Le non marchand n’est pas un luxe, il est indispensable”, conclut le communiqué.

Rédaction – Photo : manifestation secteur non marchand 7 novembre