3% des logements sociaux réservés aux sans-abris dès 2025
Ce jeudi , le gouvernement bruxellois a validé l’instauration d’un quota minimum pour faciliter l’accès à des logements sociaux pour les personnes sans abri dès 2025, afin de “protéger les publics les plus fragiles et leur faciliter l’accès à un logement social”, à l’initiative de la secrétaire d’État bruxelloise au Logement Nawal Ben Hamou (PS), et du ministre de l’Action sociale Alain Maron (Ecolo). En 2027, jusqu’à 6% des entrées dans les logements sociaux seront attribuées à des sans-abris.
Le Conseil des ministres a validé, hier, l’instauration d’un quota de 3% réservé aux personnes sans-abri afin qu’elles puissent avoir accès à un logement social. Pour le Ministre bruxellois de l’Action sociale, “concrètement, concernant les logements sociaux, nous avons obtenu l’instauration d’un quota minimum de 3% en 2025, 4,5% en 2026 et 6% en 2027 des entrées dans les logements sociaux pour les personnes sans abri. Un premier pas qui va dans la bonne direction et qui répond à la demande du secteur de l’aide aux personnes sans abri. »
Actuellement à Bruxelles, on compte plus de 7.000 personnes dans les rues, et ce nombre ne cesse d’augmenter. Pour pouvoir bénéficier de ces logements sociaux, il y aura des critères de sélection préparés par le secteur associatif. En effet, ce sont ces organismes qui connaissent les profils de ces personnes sans domicile. Et pour aider ces ONG, il y aura une collaboration avec Bruss’Help qui centralisera toutes les demandes.
📍La lutte contre le sans-abrisme passe par l’accès à un logement
🔑 Le #Brugov instaure un quota de logements sociaux pour les personnes sans-abri
3% des prochaines attributions leur seront réservés!
🙏 aux SISP et Bruss’help pour leur travail essentiel
— Nawal Ben Hamou (@nawalbenhamou) March 15, 2024
Des budgets supplémentaires ont également été dégagés pour que près de 5.000 personnes et familles aient accès à des logements AIS (Agences Immobilières Sociales) et bénéficient d’un accompagnement sur mesure.
► Une interview de Nawal Ben Hamou par Camille Paillaud