Problèmes de métro : Elke Van den Brandt donne des explications, la modernisation du réseau Stib en cause
Ingrid Parmentier (Ecolo) a interpellé, ce mardi, la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) en commission parlementaire. La raison ? Les retards, les rames bondées et tout autre incident survenant sur les lignes de métro ces dernières semaines.
Ce mardi, en commission mobilité au Parlement bruxellois, la députée Ingrid Parmentier (Ecolo) a interpellé la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) au sujet des problèmes liés aux différentes lignes de métro de la Stib. “Les problèmes de ponctualité concernent également le métro, en souterrain, et les usagers s’interrogent légitimement sur les raisons de ces retards”, déplore Ingrid Parmentier. Un autre point problématique, selon la députée, concerne l’application de la Stib. Celle-ci ne fournirait pas toujours les informations réelles aux navetteurs, notamment au sujet des arrêts touchés et de la durée du blocage.
La ministre de la Mobilité explique ces problèmes par la modernisation actuelle du réseau : “La Stib renouvelle tout son système de signalisation de sécurité qu’elle automatise. Elle achète et met en service de nouvelles rames de métro et équipe les anciennes d’un dispositif connecté“. Elle souligne également que la Stib n’a pas souhaité fermer ses lignes durant les travaux, mais plutôt permettre aux navetteurs de prendre le métro, même s’il “en résulte une indisponibilité temporaire de certaines voitures dont l’équipement est en cours”.
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“Fermer une ligne ne sera jamais une option”
Pour la ministre, fermer les lignes n’était pas une solution envisageable : “La Stib est au cœur de la mobilité bruxelloise et il n’était pas envisageable, pour la société bruxelloise de transport public, de fermer purement et simplement une de ses lignes le temps des travaux, car cela aurait un impact énorme sur les voyageurs. À l’heure où, plus que jamais en ces temps de crise énergétique, la Stib doit répondre présent pour permettre aux Bruxellois et navetteurs de se déplacer en transport public dans la capitale, fermer une ligne n’était pas, et ne sera jamais, une option“.
De plus, toujours selon Elke Van den Brandt, certains incidents n’étaient pas directement liés à la Stib. Fortes chaleurs ou encore station inondée à cause d’une rupture de canalisation suite à un chantier de Vivaqua s’ajoutent à l’indisponibilité de certaines pièces destinées à la maintenance des rames, celle-ci liée à la crise sanitaire et à la guerre en Ukraine.
La ministre se veut pour autant rassurante : “Les perturbations subies par les voyageurs ces dernières semaines sont en train de se résorber grâce à la mise en place d’un plan de rattrapage”.
■ Les explications de Grégory Ienco dans Le 12h30
La rédaction – Photo : Belga/Dirk Waem