Hausse du coût de l’énergie : la Stib ne souhaite pas diminuer son offre pour autant
L’augmentation du coût de l’énergie touche tout le monde. Dans La Libre, Brieuc de Meeûs, directeur de la Stib, estime que cette hausse sera de 80 millions d’euros pour sa société. Si l’entreprise ne souhaite pas diminuer son offre, il faudra compenser ce coût autrement. Cindy Arents, porte-parole, donne plus d’informations dans le 12h30.
Faire des efforts pour réduire sa consommation d’énergie, c’est devenu une routine pour tous les citoyens. Les entreprises ne sont pas épargnées, comme l’explique Cindy Arents, porte-parole de la Stib, au micro de Camille Paillaud : “Comme tout le monde, nous sommes impactés par la hausse du prix de l’énergie, que ce soit l’électricité ou le gaz. Nous menons différentes actions pour travailler sur notre consommation énergétique“. Cependant, selon Brieuc de Meeûs, repris dans La Libre, la Stib serait tout de même confrontée à une hausse de 80 millions d’euros.
Le directeur de la société tirait notamment la sonnette d’alarme sur les conséquences de cette augmentation à la Stib : “Il va falloir compenser cette hausse de 80 millions d’euros. Comment ? C’est une question que l’on doit poser au gouvernement bruxellois. Il y a deux solutions : soit on augmente la dotation de la Stib, soit les tarifs“, expliquait-il, toujours dans La Libre. “Cette augmentation devra être compensée d’une manière ou d’une autre“, confirme Cindy Arents, “c’est le gouvernement bruxellois qui décidera de la manière dont cette augmentation des coûts sera compensée“.
Cindy Arents explique cependant que cette hausse ne devrait pas se faire ressentir avant 2023 : “On a déjà acheté notre électricité pour tout 2022, avant l’augmentation des prix. Nous sommes couverts jusqu’en fin d’année“.
Pour la porte-parole, il est inenvisageable de diminuer l’offre de la Stib pour autant. “Au contraire, on fait partie de la solution“, poursuit-elle. Selon elle, les citoyens, qui se rendent à nouveau davantage dans les bureaux, peuvent avoir des difficultés à se déplacer en voiture, vu le coût de l’essence : “Offrir des transports publics performants est d’autant plus important“, conclut-elle.
■ Interview de Cindy Arents, porte-parole de la Stib, par Camille Paillaud
Photo : Belga / Ophélie Delarouzee