Grève chez De Lijn : seul un chauffeur sur dix travaille dans la zone autour et dans Bruxelles

La grève des trois syndicats a perturbé les services de De Lijn dans toute la Flandre y compris Bruxelles ce vendredi.

“Selon une première observation prudente, il semble qu’un tiers des chauffeurs soient au travail”, indique la société de transport public flamande vendredi matin. Les sous-traitants de De Lijn ne participent pas à la grève. La plupart des perturbations se situent sur les réseaux urbains et des trams.

Toutes les lignes de bus vers Bruxelles perturbées

Il y a beaucoup de perturbations dans toute la province du Brabant flamand, particulièrement dans la région de Dilbeek, le Pajottenland et toutes les lignes de bus vers Bruxelles.

Bien qu’il soit encore un peu tôt pour avoir une idée précise, il semble que seul un chauffeur sur dix commence à travailler dans la zone autour de Bruxelles.

A l’aéroport de Zaventem, dans la région de Louvain et de la Druivenstreek, un quart des chauffeurs semble être au travail.

En Flandre orientale, il y a des perturbations sur l’ensemble du réseau. Dans toute la province, environ un tiers des bus circulent. Les réseaux des villes de Gand et d’Alost sont plus gravement impactés.

Pour les provinces d’Anvers, du Limbourg et de la Flandre occidentale, peu d’informations étaient disponibles vers 6h30 pour pouvoir estimer l’impact.

La société de transport public conseille aux passagers de vérifier à l’avance si leur tram ou leur bus roule bien, via l’application De Lijn ou sur le site https://verstoring.delijn.be.

Ils protestent contre le projet de “busphone”

Cette grève de 24 heures est une conséquence des projets du gouvernement flamand de faire appel à un acteur privé pour organiser le “transport sur mesure” – c’est-à-dire le busphone, qui circule au sein d’une zone déterminée et s’arrête à certains arrêts si une personne effectue une réservation en ce sens, et le transport scolaire – d’ici 2022.

Les syndicats craignent que cinquante membres du personnel impliqués dans cette planification ne doivent rejoindre cette entreprise privée, où ils n’auront aucune garantie de sécurité de l’emploi.

La direction juge la grève “irresponsable”

Le directeur général de De Lijn, Roger Kesteloot, comprend l’inquiétude qui règne parmi les travailleurs de la société de transport public flamande, mais juge la grève de 24 heures “irresponsable”. “D’autant plus au vu des engagements pris à l’égard des travailleurs”, a-t-il déclaré vendredi matin dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.

Avec Belga – Photo/Belga – Eric Lalmand

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09 octobre 2020 - 10h50
Modifié le 09 octobre 2020 - 11h42