Le taux de croissance des PME historiquement bas à Bruxelles : “C’est lié à une multitude de facteurs”

UCM, Unizo et Graydon publient aujourd’hui une étude sur les besoins des petites et moyennes entreprises. Il en ressort plusieurs constats, dont un très faible taux de croissance pour les PME bruxelloises. Julie Lambotte, conseillère économie et politique spécialisée sur la Région bruxelloise pour UCM, est invitée dans le 12h30.

136.604 : c’est le nombre de PME qui a été dénombré à bruxelles en 2023. C’est une très légère augmentation (+à 0,6%) par rapport à 2022, mais Bruxelles est à la traine par rapport aux autres régions du pays. Selon Julie Lambotte, ce faible taux de croissance est lié à “une multitude de facteurs divers” : l’attractivité de Bruxelles, la propreté, la sécurité, le coût foncier, la mobilité ou encore l’accessibilité des commerces. “C’est plus compliqué pour le moment d’entreprendre à Bruxelles et de prendre le risque de lancer son entreprise.”

Néanmois, à l’instar des deux autres Régions, le secteur tertiaire, celui des services, connait une forte hausse, notamment du point de vue immobilier. Les deux autres sexteurs restent stables, voire diminuent. “Il y a une forte érosion du commerce de gros depuis 2014″, ajoute Julie Lambotte. “Nous réfléchissons au moyen de développer ces espaces au mieux en fonction des besoins de la Région.”

■ Découvrez ci-dessus l’interview complète de Julie Lambotte au micro de Vanessa Lhuillier dans le 12h30