Rapol’OG : une saison, plusieurs épisodes, la couture selon Red, le Rouge
Le concept est simple : une saison, une ligne de vêtements. Passionné de cinéma, Reda Iben Boura a voulu appliquer les codes des séries télévisées à sa ligne de vêtements : BX culture. L’idée derrière sa démarche : “mettre en lumière le multiculturalisme bruxellois”.
Il vient maintenant de sortir sa “troisième saison”, que l’on peut trouver sur ses réseaux sociaux : BX.CULTURE®️ (@bx.culture)
Belgo-Marocain, il est aussi graphiste, designer, photographe, et gravite dans le milieu hip-hop.
Au micro de Queeny, Reda nous explique que son concept est né avec les réseaux sociaux en 2014, avec son collectif « The Difference ». Une première expérience qui va lui permettre d’affûter cette esthétique qui lui est propre.
Quelques temps plus tard, un voyage d’un an en Indonésie lui permets de mettre en œuvre son propre projet : ce sera BX Culture. Fort de son expérience, pas toujours heureuse, dans le milieu du textile, il nous propose une troisième “saison”, produite localement, plus inclusive, avec des modèles oversize, et plus aligné avec ses aspirations en tant que créateur et artiste. La recherche de qualité et de durabilité est au cœur de son projet, à contre-courant des dérives actuelles du monde du textile.
Il a profité de sa venue dans nos studios pour nous montrer sa dernière pièce, un jump suit noir et bronze, fruit d’une collaboration avec l’artiste Amore Flow, une “personne très colorée” avec qui, naturellement “il y a eu match”. Elle vous a tapé dans l’œil ? Ça tombe bien, Reda propose une réédition jusqu’au 28 Février.
De ses débuts compliqués dans le milieu du textile jusqu’à la création de « BX culture », Reda raconte à Queeny son parcours, à vivre et à revivre dans le podcast de l’émission.