Rapol’OG : portrait de Hiro, l’artiste romantique qui se livre en musique
Le rappeur Hiro était l’invité de Queeny dans Rapol’OG.
Ses premiers succès remontent à 2011, avec le groupe “Bana C4”, dont il est le leader, mais vous le connaissez certainement grâce à son plus grand succès “A découvert” en feat. avec Ninho, qui comptabilisent à ce jour pas moins de 47 millions de streams.
Loin des clichés qui associent la musique rap à une certaine brutalité, et un langage street qui confine parfois à la violence, Hiro nous prouve, dans sa musique, que l’on peut conjuguer romantisme et rap. L’un de nos auditeurs nous a même avoué en direct que c’était grâce à l’une des chansons de l’artiste qu’il avait réussi à conquérir l’élue de son cœur…
Il décrit sa musique comme à la croisée des chemins entre le RnB et le rap.
Amoureux de l’amour
Petit, il écoutait des CD dans l’arrière-boutique de l’épicerie de son père, qui l’a biberonné à la rumba congolaise. C’est en écoutant les rythmiques enjouées et très spécifiques de la musique africaine que l’amour de la mélodie s’est fait plus pressante.
“Je suis amoureux de l’amour“, confesse-t-il. Effectivement, on l’avait deviné en écoutant ses chansons : “Dilemme”, “Ma promesse” ou encore “Aveuglé”… En effet, dans sa playlist, on a plutôt du mal à trouver une chanson qui ne parle pas d’amour.
Il n’a pas toujours eu cette voix de crooner qui fait sa marque de fabrique aujourd’hui. Il avoue d’ailleurs à Queeny que la première fois qu’il s’est rendu dans un studio d’enregistrement avec ses amis, “tout le monde s’est foutu de [lui]“.
Piqué au vif, l’artiste a “vraiment travaillé sa voix” pour en arriver là où il est, il ne se considère pas comme un chanteur à la base. Surprenant.
“Tout se travaille” conclut-il. Cela nous laisse rêveurs.
En 2018, il crée son label, Millesime Music, il voyage maintenant aux quatre coins du monde avec sa musique. Pressé par l’un de nos auditeurs, il avoue préparer un feat avec un artiste belge sur son prochain album.
C’est l’occasion pour lui de revenir également sur les meilleurs et pires moments de sa carrière, à écouter et réécouter en podcast.
Lucie Gilson – Photo : David Rouyr