Mont des Arts : des œuvres d’art dans l’espace public, mais à quel prix ?
L’achat d’œuvres d’art par les pouvoirs publics fait encore débat de nos jours. David Courier en parle cette semaine dans Mont des Arts.
370 000 euros, c’est le montant déboursé par le Parlement bruxellois pour acquérir une statue monumentale du Chat du dessinateur Philippe Geluck. Une dépense publique qui en a irrité plus d’un. Il faut dire que cette statue sera installée dans les jardins de l’institution bruxelloise et donc, quasiment invisible pour le grand public. Et elle est loin d’être la seule œuvre d’art achetée avec de l’argent public. L’homme de l’Atlantide, les mâts de Buren, etc., et plus récemment un projet de sculpture de locomotive en forme de baleine signé François Schuiten et qui devrait bientôt voir le jour à Schaerbeek.
► Voir aussi | Geluck et la polémique de la statue achetée par le Parlement bruxellois (vidéo)
Pour bon nombre d’artistes, ces “cadeaux” faits par les pouvoirs publics à des artistes installés se font au détriment de créateurs émergents. Et soulèvent aussi d’autres questions : qui choisit réellement ces achats ? Sur quels critères ? Quels liens entretiennent ces artistes “people” avec le monde politique ?
David Courier ouvre le débat dans Mont des Arts cette semaine, avec ses invités :
- Rachid Madrane, président du Parlement bruxellois (PS)
- François Schuiten, dessinateur
- Maëlle Delaplanche, curatrice et déléguée de la Commission arts plastiques en Chambre de concertation
- Sandrine Morgante, artiste plasticienne et conférencière
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