Moins d’incendies d’habitations mortels en 2025 : “Cela souligne l’importance de disposer d’un détecteur opérationnel”
Cinquante-cinq personnes ont perdu la vie cette année dans un incendie d’habitation en Belgique, dont trois à Bruxelles, selon le décompte effectué par l’ASBL flamande Oscare, un centre de recherche spécialisé dans le traitement des brûlures. La forte baisse par rapport aux 75 victimes recensées en 2024 s’explique, selon l’association, par l’obligation de placer un détecteur de fumée à Bruxelles et la rénovation des anciens bâtiments.
Une cinquantaine d’incendies de logement mortels ont été recensés. En Flandre, ils ont fait 28 morts, pour 24 décès en Wallonie et trois en Région bruxelloise. En 2024, cinq personnes étaient décédées dans un incendie d’habitation à Bruxelles.
Outre l’obligation de placer un détecteur de fumée dans la capitale, la rénovation des vieux logements entraîne souvent le remplacement d’installations électriques vétustes, selon Oscare.
Les causes des incendies ne sont pas détaillées, mais l’ASBL pointe les courts-circuits et les incidents survenant dans une cuisine. En période hivernale, les feux de cheminée sont également plus fréquents. La plupart des personnes (25) sont décédées dans un incendie nocturne. “Cela souligne l’importance de disposer d’un détecteur opérationnel. Une fois endormi, l’odorat est également désactivé. Le détecteur de fumée prend alors le relais.”
Oscare effectue ce recensement depuis une dizaine d’années à partir d’articles de presse et d’informations publiquement disponibles. Un pic de 78 décès a été relevé en 2016 alors que le nombre le plus bas remonte à 2021 (50).
Avec Belga – Photo : Belga





