Gladys Kazadi dénonce un “recul” de la parité au sein des intercommunales : “Il faut la rendre obligatoire”
Actuellement, les intercommunales bruxelloises telles que Sibelga, Vivaqua ou Brutélé ont le choix de respecter ou non la parité au sein de leur personnel. La députée Engagés veut rendre ce choix obligatoire.
“Aujourd’hui, la parité dans les institutions qui est censée être un gage de crédibilité, de représentativité et d’efficacité est mise en danger“, estime la députée et cheffe de groupe pour les Engagés au Parlement bruxellois, Gladys Kazadi. Cette dernière a interrogé ce mardi le ministre de l’Emploi et des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (DéFI) au Parlement bruxellois sur le respect de la parité dans les intercommunales. Actuellement, l’ordonnance régionale ne prévoit pas l’obligation d’inscrire la parité dans les statuts, mais un choix laissé à l’appréciation des intercommunales.
Sibelga a d’ailleurs récemment profité de cette flexibilité législative pour changer ses statuts rendant son obligation de parité optionnelle. “On est clairement face à un recul, qui a été accepté par tous les partis“, pointe Gladys Kazadi.
Face à cela, la députée régionale annonce vouloir déposer une proposition d’ordonnance pour imposer la parité dans toutes les intercommunales. “À partir du moment où le cadre n’est pas clair, on ouvre la porte à des dérives. Tous les partis sont mouillés là-dedans mais, pour moi, c’est une dérive qu’il faut corriger au plus vite.”
■ Une interview de Gladys Kazadi (Les Engagés) au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles





