Secteur de l’accueil de l’Enfance : mobilisation devant le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Ce mardin matin, les puéricultrices vont manifester leurs craintes. Une mobilisation du secteur de l’accueil de l’Enfance est organisée devant le Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles pour dénoncer les coupes budgétaires annoncées et demander le refinancement du secteur.
Le contexte est alarmant : la Fédération Wallonie-Bruxelles prévoit 74 millions d’euros d’économies, dont 8 millions rien que pour la non-indexation des subsides de l’ONE.
Autrement dit : des crèches déjà fragilisées devront fonctionner avec encore moins… alors que les besoins des familles explosent.
Ce matin, une délégation assistera à la commission parlementaire de l’Enfance consacrée à l’évolution du nombre de places d’accueil au parlement de la fédération wallonie-bxl. Les acteurs veulent rappeler aux députés ce que ces coupes représentent concrètement : des équipes déjà épuisées, une pénurie de personnel qui s’aggrave, des conditions de travail qui se détériorent, et un secteur qui fonctionne — disent-ils — « à bouts de ficelles » alors qu’il accueille les enfants les plus jeunes, les plus vulnérables.
Sur le terrain, les conséquences sont très claires : des horaires d’accueil réduits ; une hausse du prix payé par les parents ;des emplois qui disparaissent, avec une charge de travail encore plus lourde pour ceux qui restent et même un risque de fermeture de certaines structures, notamment les services d’accueil à domicile, déjà sans marge de manœuvre.
Autre inquiétude : l’amélioration du taux d’encadrement, qui devait permettre davantage d’adultes pour s’occuper des enfants, est désormais reportée… voire totalement remise en question.
■ Reportage de Charlotte Verbruggen et Nicolas Scheenaerts





