Comment le secteur de la construction s’adapte-t-il pour réduire son empreinte carbone ?
Entre réemploi des matériaux et nouvelles formations, la construction bruxelloise avance pas à pas vers plus de durabilité. Laurent Schiltz, secrétaire général d’Embuild, était l’invité du 12h30 ce mercredi pour en parler.
À Bruxelles, le secteur de la construction intensifie ses efforts pour réduire son empreinte carbone. Responsable de 56 % des émissions liées au chauffage des bâtiments, il s’engage dans une profonde transformation. Laurent Schiltz, secrétaire général d’Embuild, rappelle la complexité d’un secteur composé majoritairement de petites entreprises et d’indépendants, pour lesquels la transition vers la durabilité demande un travail de terrain minutieux.
Depuis cinq ans, la cellule “construction durable” d’Embuild accompagne cette évolution. Près de 760 entreprises ont déjà été initiées à la construction circulaire, dont 250 appliquent des pratiques concrètes sur leurs chantiers. Le recyclage des déchets de construction atteint 96 %, mais Schiltz insiste : “On peut faire mieux, on peut réemployer. Le réemploi, c’est vraiment réutiliser des éléments de construction pour la fonction pour laquelle ils ont été construits à la base“. Cette approche vise à considérer la ville comme un véritable gisement de matériaux.
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En parallèle, de nouvelles formations et technologies (réalité virtuelle, drones, exosquelettes) préparent les travailleurs à bâtir une construction bruxelloise plus durable et circulaire.
■ Interview de Laurent Schiltz, secrétaire général d’Embuild, dans le 12h30, réalisé par Vanessa Lhuillier





