Covid-19 : la proximité d’un espace vert a influencé la santé mentale

Jardin Neder-over-Heembeek - Capture BX1

Des chercheurs de l’ULB en psychologies et en architecture, ont étudié l’impact psychologique du premier confinement sur la population bruxelloise. Il y a un lien très clair entre conditions de vie et bien-être. La pandémie a mis en avant un peu plus, les différences entre les quartiers de la capitale.

L’étude, publiée ce jour par Brussels Studies, interroge les relations entre les conditions de vie et le bien-être psychologique des Bruxellois et Bruxelloises après deux mois de confinement. Les données ont été collectées en mai 2020 via une enquête en ligne. Quelque 315 personnes ont répondu à des questions portant sur leur logement, leur pratique d’activités extérieures, l’importance attachée à la présence d’espaces verts dans leur environnement, leur état psychologique (états émotionnels positifs et négatifs), leur âge et leur quartier de résidence.

Les résultats confirment que la pratique d’une activité physique et l’âge constituent des variables prédictives significatives du bien-être. L’importance attachée aux espaces verts et en particulier aux jardins privés a été également renforcée durant le premier confinement. Cela souligne la nécessité de mettre en place des politiques urbaines qui favorisent un accès équitable aux espaces verts dont les bienfaits ne se limitent pas aux loisirs et ont une incidence directe sur le bien-être. Étant donné la répartition inégale de ces espaces en Région bruxelloise, il est possible que les habitants des communes les moins riches aient été confrontés à des obstacles plus importants pour pratiquer des activités de plein air, ce qui a encore accentué les disparités socioéconomiques en matière de bien-être.

Ensuite, les participants plus jeunes ont montré plus de difficultés psychologiques durant le confinement. Même avec un accès à un jardin, les jeunes montraient plus d’anxiété que les personnes plus âgées. La pratique d’une activité a par contre tendance à réduire les pensées négatives. L’étude démontre ainsi l’influence du cadre de vie et de l’urbanisme sur la santé mentale des Bruxellois, et ce, quelle que soit la période.

V.Lh. 

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