À Auderghem, des élèves bloquent leur école pour dénoncer la situation à Gaza
Ce jeudi 9 octobre, des élèves de l’école “De l’Autre Côté de l’École”, à Auderghem, ont organisé un blocage symbolique de leur établissement pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza et appeler la Belgique à agir.
Dans un communiqué, ils exigent un cessez-le-feu immédiat, la fin de toute coopération avec Israël et un renforcement de l’aide humanitaire. Soutenus par certains enseignants, ils dénoncent l’inaction des autorités face aux violations du droit international.
L’action s’inscrit dans un mouvement de solidarité mené dans d’autres écoles du pays. “On a vu ça, on était admiratifs. On s’est dit que c’était nécessaire que ce mouvement se répète dans plusieurs écoles, et important que ça ne s’arrête pas”, confie un élève.
Du côté de la direction, la position est assez claire : “Notre position, c’est qu’on veut entendre ce que les élèves ont à nous dire, être à l’écoute et être là pour les recadrer et rediscuter par la suite afin de travailler l’esprit critique”, confie la directrice, Amandine Tuerlinckx.
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“Les jeunes ont des choses à dire et estiment que cette cause est importante et vaut la peine de se mobiliser”, affirme Robin Lebrun, docteur en sciences politiques au CEVIPOL, par rapport aux actions dans les écoles. Si selon lui, les Belges en général ne se mobilisent pas énormément, les jeunes notamment préfèrent les formes non institutionnalisées (manifester, boycott…).
■ Reportage de Maxime Dieu, Béatrice Broutout et Stéphanie Mira





