Le recteur de la VUB ne participera pas non plus à la mission économique aux États-Unis
Le recteur de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), Jan Danckaert, estime qu’il ne pourra plus obtenir de visa pour les États-Unis en raison de ses déclarations concernant la liberté académique dans le pays gouverné par Donald Trump. Il ne fera donc pas partie de la mission princière en octobre.
La rectrice de l’Université de Gand, Petra De Sutter, a déjà annoncé qu’elle n’y participerait pas. La mission économique d’octobre, en présence de la princesse Astrid, comprend une délégation de 500 entreprises, universitaires et ministres. Elle doit se rendre à San Francisco et Los Angeles.
La plupart des universités belges devaient également participer à cette mission. Ce ne sera finalement pas le cas de la VUB et de l’Université de Gand. L’Université Libre de Bruxelles (ULB) ne se rendra pas non plus aux États-Unis, selon BRUZZ. “J’ai accordé de nombreuses interviews à des médias internationaux, soulignant que les institutions scientifiques et de connaissances aux États-Unis subissent actuellement une pression sans précédent”, explique le recteur.
Il fait notamment référence aux propos de l’auteur Ilja Leonard Pfeijffer. “Pfeijffer affirme que ‘une fois que l’on accepte les mensonges, le menteur remporte chaque bataille. Nous devons continuer à rechercher la vérité”, poursuit Jan Danckaert. Il rappelle d’ailleurs que la méthode et la pensée scientifiques “font précisément cela”. “Nous devons exposer la vérité par le biais du processus scientifique et garantir le progrès. C’est d’autant plus important dans la société actuelle.”
Au printemps, la VUB a ouvert douze postes postdoctoraux supplémentaires à des chercheurs américains grâce à un programme de bourses doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. En collaboration avec l’ULB, la VUB a mis à disposition 18 appartements pour ces chercheurs.
Belga





