Formation bruxelloise : Elke Van den Brandt veut mettre les heures à venir à profit pour “convaincre le PS”
La formatrice flamande pour la Région bruxelloise Elke Van den Brandt (Groen) entend mettre les heures et jours à venir à profit pour tenter de convaincre le PS de participer à une majorité régionale avec la N-VA.
“La solution passera par plusieurs discussions avec le PS sur leurs peurs envers la N-VA. De quelles garanties ont-ils besoin pour dissiper ces craintes? Je pense que nous devrons y travailler dans les prochaines heures et prochains jours”, a commenté vendredi l’écologiste au micro de la VRT radio. Elke Van den Brandt a trouvé un accord avec la N-VA, l’Open VLD et Vooruit pour entamer des négociations pour la formation d’une majorité flamande à Bruxelles.
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A Belga, sa porte-parole précise que c’est le rôle du formateur francophone David Leisterh (MR), et non à elle, de chercher à convaincre les socialistes francophones.
La formatrice flamande reconnaît que ce n’est pas la coalition la plus évidente. “Mais je peux dire ici la main sur le coeur que c’est la seule coalition possible et que nous devons réussir dans l’intérêt de Bruxelles”. L’écologiste n’entend toutefois pas fixer d’échéance pour aboutir. Elle a toutefois souligné l’approche de nouvelles échéances. “En février, il y aura un nouveau contrôle budgétaire et les agences de notation se pencheront alors sur la crédibilité financière de Bruxelles”, a-t-elle souligné.
Sur la Première (RTBF), le formateur francophone bruxellois David Leisterh (MR) s’est, lui, dit “attristé” par le “refus total du PS” de s’associer avec la N-VA. “Je vais prendre des contacts pour essayer de sortir du blocage. Toutes les options sont sur la table”, a-t-il confié. Interrogé également sur les négociations à Schaerbeek, le chef de file du MR bruxellois a reconnu que la situation n’y avait pas évolué, son parti et le PS ne voulant pas céder sur le poste de bourgmestre. Pour David Leisterh, le MR a toute la légitimité pour décrocher l’écharpe maïorale vu la plus haute marche électorale décrochée par le cartel qu’il y avait formé avec les Engagés. “Notre discours n’a pas changé. On ne va pas lâcher sur tout”.
Belga
