Cieltje Van Achter (N-VA) sur la formation du gouvernement bruxellois : “Je suis choquée par le véto du PS”
La ministre flamande des Affaires bruxelloises et négociatrice N-VA pour la formation bruxelloise Cieltje Van Achter, se dit “surprise et choquée” du véto du PS sur la participation de la N-VA aux négociations sur la formation d’un gouvernement. Elle était l’invitée de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles.
“Il faut être autour de la table”, c’est ce que réclame la ministre bruxelloise N-VA Cieltje Van Acheter. Sur les négociations entre les partis néerlandophones, Groen, Vooruit, l’Open VLD et la N-VA devraient entamer les discussions. Problème : le PS a mis son véto sur la participation de la N-VA. Ce que ne comprend pas Cieltje Van Achter.
“Cette sortie du PS se passe au moment où il y a une possibilité de majorité du côté néerlandophone, 5 mois après les élections. Il y a eu des vétos contre Fouad Ahidar juste après les élections, moi-même j’ai dit que je ne voulais pas entrer dans un gouvernement avec ce parti. Je pense que ce n’est pas compatible avec les défis budgétaires. J’ai posé mon véto en juin” confie la ministre.
Elke Van den Brandt (Groen) a essayé de trouver un accord avec CD&V dans sa mission de formatrice. “Ca a a échoué” déclare-t-elle. “Mi-août, Elke van den Brandt est venue vers Fouad Ahidar et vers nous. Nous sommes maintenant prêts à prendre nos responsabilités pour réformer Bruxelles, assainir le budget, mettre les gens au travail.”
Elle admet que ce ne sera pas facile non plus pour la N-VA de travailler avec le PS. “Quand il y a possibilité de commencer à négocier pour Bruxelles, je ne comprends pas qu’on puisse dire qu’il y a un problème. J’aimerais bien parler avec le PS. La N-VA est le plus grand parti en Flandre. On est un parti de centre-droit oui. Mais les raisons du véto du PS n’ont rien à voir avec Bruxelles. Je ne comprends pas le véto d’Ahmed Laaouej et je n’ai pas eu d’explication. Notre vision est claire pour Bruxelles: une Région forte, efficace. Pour discuter avec le PS, je dois être autour de la table et pour l’instant nous ne parlons pas. Presque 6 mois après les élections, il faut qu’on réussisse à négocier dans l’intérêt de Bruxelles.”
► Une interview de Cieltje Van Achter (NVA) au micro de Fabrice Grosfilley