Une nouvelle étape du plan d’action “Rien sans mon consentement” à la Ville de Bruxelles
Une nouvelle phase du plan d’action “Rien sans mon consentement” de la Ville de Bruxelles est annoncée pour lutter contre le harcèlement sexiste.
Une nouvelle étape “majeure” dans la lutte contre le harcèlement sexiste dans les espaces publics et festifs est annoncée par la Ville de Bruxelles. “Une équipe renforcée de près de 30 formatrices et formateurs prête à sensibiliser le grand public ainsi que le personnel de la Ville grâce à la méthode des 5D, une approche simple et efficace pour encourager les témoins à réagir au harcèlement“.
Le plan d’action “Rien sans mon consentement” avait été lancé en février 2022, et identifie 77 actions concrètes pour “prévenir, combattre et évaluer le harcèlement“. La création d’une formation basée sur la méthode “5D” en fait partie : Distraire, Documenter, Diriger, Déléguer, Dialoguer. “Cette méthode est reconnue pour son efficacité à encourager l’intervention des témoins face au harcèlement. Elle a été spécialement mise en place par la Ville de Bruxelles afin de former les témoins potentiels à intervenir de manière sécurisée et appropriée dans diverses situations. “, assure la Ville de Bruxelles.
Une formation pour être témoin actif
Plus de 300 employés de l’ASBL Bravvo (le service de prévention de la Ville de Bruxelles), une centaine au sein de Brussels Major Events ASBL et d’autres partenaires de la commune ont suivi cette formation. La Ville de Bruxelles a donc décidé, en début d’année, de lancer un appel à candidatures pour renforcer son dispositif de formation. “Huit associations partenaires ont répondu à l’appel, permettant ainsi la formation de près de 30 formatrices et formateurs qui pourront, dès à présent, animer des sessions de sensibilisation auprès d’un large public“, se réjouit la Ville.
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La campagne “Arrête de banaliser, passe à la 5D” vient également d’être lancée, dans l’espace public, les transports en commun et sur les réseaux sociaux pour informer le public de cette initiative et promouvoir une prise de conscience collective contre le harcèlement sexiste en rue.
A l’issue des formations, les participants sont reconnus “témoins actifs“, grâce à des signes distinctifs. “Ces symboles favoriseront un climat de solidarité et de responsabilité collective, tout en encourageant des interventions respectueuses et adaptées dans l’espace public“, conclut la Ville de Bruxelles.
M.D. – Photo : Ville de Bruxelles