Des lacunes sur des étiquettes dans plus de la moitié des contrôles effectués par l’Afsca

L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a mené une vaste action de contrôle de l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées entre le 11 et le 17 juin derniers. Il en ressort que dans plus de la moitié des contrôles, des étiquettes n’étaient pas en ordre, épingle-t-elle lundi.

Bien que l’Afsca effectue des contrôles d’étiquettes tout au long de l’année, c’est la première fois qu’elle menait une action coordonnée sur l’ensemble du territoire belge. Son but était de sensibiliser les entreprises à l’importance d’un étiquetage correct pour la sécurité alimentaire. Plus de 1.240 commerces de détail ont été visités. Pas moins de 53% des contrôles ont démontré qu’une ou plusieurs étiquettes de produits ne répondaient pas aux exigences formulées dans le règlement européen et ne reprenaient pas une ou plusieurs des mentions obligatoires, souligne l’Afsca dans un communiqué.

Risque réel pour la santé

Dans près de 20% des cas, les non-conformités constatées sur les étiquettes présentaient un risque réel pour la santé du consommateur, ajoute l’agence. Ainsi, dans un tiers des cas, une indication correcte de la date de péremption faisait défaut, dans plus de 22% des cas, la liste des ingrédients ne figurait pas sur l’étiquette et pour 20% des cas, les allergènes n’étaient pas mentionnés. ​ En outre, dans près de 24% des cas, l’étiquette n’était pas rédigée dans la langue de la région linguistique où le produit était vendu, pointe l’Afsca.

D’autres manquements ont été constatés, comme l’absence de la dénomination de vente ou des coordonnées de l’opérateur responsable de l’étiquetage. “Ces mentions doivent pourtant figurer sur l’étiquette pour informer les consommateurs et les aider à choisir un produit de façon éclairée”, rappelle l’Afsca. Des mesures appropriées ont été prises à l’issue de ces contrôles, à savoir des avertissements et des PV dans respectivement 36% et 17% des cas.

Belga