En 50 ans, les métiers du Siep ont évolué pour répondre à la situation des jeunes

Le Siep fête ses 50 ans. L’occasion de revenir sur son travail, mais également sur ses revendications pour le prochain gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles.

Cela fait un demi-siècle que le Siep guide les jeunes dans leur choix d’études. Evidemment, au fil du temps, le métier a changé pour s’adapter aux besoins de jeunes de 12 à 26 ans. “Nous avons des personnes qui viennent avec des situations complexes, explique le directeur Karim Majoros. Notre métier est d’informer et d’orienter et on doit aller dans le juridique maintenant. Dans le cadre du décret paysage, il y a des jeunes qui sont trimballés d’un lieu à l’autre. Ils cherchent de l’information et on doit dépatouiller leur situation qui est parfois très complexe.”

Chaque année, cinq millions de pages sont consultées sur le site du Siep. Les jeunes se renseignent sur les métiers d’infirmière ou de professeur, mais cela ne veut pas dire qu’ils se dirigent ensuite vers ces études. “Il y a 50 ans, les jeunes voulaient une liste d’école. Aujourd’hui, nous devons plus les écouter et surtout aller à leur rencontre sur les réseaux sociaux ou dans des lieux parfois plus éloignés de l’information.”

Pour le futur, le Siep demande évidemment plus de moyens et aussi une meilleure collaboration entre les acteurs de la formation comme avec la Cité des métiers.

■ Interview de Karim Majoros, directeur du Siep par Adeline Bauwin et Jim Moskovics

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