L’ASBL Nos Oignons fait germer du lien social pour les personnes en souffrance

L’ASBL Nos Oignons existe depuis 12 ans. Elle permet à des personnes qui sont en dépression, de travailler la terre chez des maraîchers. Un projet qui a fait ses preuves, mais qui connaît aujourd’hui d’importantes difficultés financières. Samuel Hubaux, directeur de l’ASBL était l’invité du 12h30.

Mettre les mains dans la terre, cela fait du bien. Cela a été prouvé. Beaucoup de personnes se sentent apaisées par un travail manuel en lien avec la nature. C’est de ce constat qu’est née l’ASBL Nos Oignons qui met en lien des personnes fréquentant un centre de jour et des maraîchers. “Cela était valorisant. On prendre soin des autres et de l’agriculteur. Les personnes prennent soin du sol et cela fait naître un sentiment d’utilité, lien social qui a un impact positif sur le moral de tout le monde”, explique Samuel Hubaux.

Seulement, et les fermes avec lesquelles l’association travaille et l’association elle-même sont à la recherche d’un financement pérenne. “On a des subsides, mais qui ne sont pas assez importants. On ne s’en sort plus et on n’a pas notre budget pour 2024. Le gouvernement soutient ce type de projet, mais on ne peut pas faire comme si tout allait bien.”

Aux Pays-Bas, cette offre d’accueil dans les fermes concerne 35.000 personnes chaque année. Les agriculteurs sont rémunérés pour cet accueil. Nos oignons ne demandent pas d’adopter ce système. L’association voudrait juste sortir de la phase du projet pilote.

Les responsables rencontreront les autorités bruxelloises et wallonnes dans le courant du mois.

■ Samuel Hubaux, directeur de l’ASBL Nos Oignons, dans le 12h30