Insécurité à Bruxelles : mise en place de moyens pour lutter contre les violences
Règlement de compte et trafic de drogue, l’insécurité à Bruxelles est sur le devant de la scène. L’une des principales raisons, la fusillade survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, à Anderlecht. Un homme d’une trentaine d’années a perdu la vie après avoir reçu 17 balles dans le corps.
Cette fusillade n’est pas la première à Bruxelles. Pour le moment, l’enquête est toujours en cours, mais la piste principale se tourne vers un possible trafic de drogue. Et comme l’explique Michel Claise, c’est un comportement général qui s’est installé dans les rues. “On constate une croissance de violence“. Et cette fusillade est à identifier comme un règlement de compte en lien avec les organisations criminelles “avec de multitudes de raisons pour lesquelles on abat quelqu’un. Ça peut être une trahison, ça peut être un problème dans la livraison de la drogue, dans le paiement de la drogue, dans la trop grande concurrence entre les gangs“.
Proposition d’un fond drogue
Une proposition est sur la table, celle d’un “Fond drogue” lancé par la commissaire national aux drogues, Ine Van Wymersch. “Le but de ce fond, c’est que tous les biens que l’on confisque dans toutes les saisies que l’on fait auprès des criminels, qu’on les injecte dans les services de polices et de justice. Et également, dans la santé publique“. L’objectif est de renforcer l’intégrité de la société.
Lutter contre les violences en lien avec la drogue
Hier soir, après l’appel du bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden a annoncé que des moyens supplémentaires seraient mis en place pour renforcer la police judiciaire. En particulier, l’investissement dans une technologie performante et une expertise approfondie.
■ Des interviews de Michel Claise et Ine Van Wymersch par Camille Paillaud