Les voyageurs se ruent vers le soleil pour les vacances de printemps
C’est le début des vacances de printemps pour les élèves francophones. Pour les touristes, c’est une aubaine, les prix sont moins élevés qu’en haute saison. Certains en profitent donc pour s’envoler vers des destinations ensoleillées.
Espagne, Grèce, Turquie ou Tunisie, les Belges ont massivement choisi les destinations du soleil pour ces vacances de printemps. Le calendrier scolaire y est pour quelque chose. Avec des congés plus tardifs, certaines familles changent leurs habitudes. “On pensait partir pendant les congés d’été, mais il se fait que les prix étaient déjà excessifs. Coup de bol qu’on ai pu se rabattre sur les vacances de printemps. Sinon, on ne serait pas partis aussi loin pendant une semaine“, témoigne un voyageur dans le hall des départs.
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Avec un calendrier de vacances modifié et une météo toujours maussade en avril, les francophones se précipitent à l’aéroport. Décaler ses vacances estivales en avril, cela a aussi un avantage financier, comme l’explique Frank Bosteels, porte-parole de Connections : “Au mois de juillet, au mois d’août, pendant les vacances scolaires, les prix sont forcément plus élevés. Ici, on est quand même en légère concurrence avec d’autres marchés, comme les Hollandais, qui ont leur traditionnel ‘meivakantie’“, explique le porte-parole. “On est dans une intersaison, je dirais. Ce ne sont pas des prix de basse saison, mais pas non plus des prix de haute saison“, termine-t-il.
Le calendrier scolaire stimule les vacances, c’est une aubaine pour l’industrie du tourisme : “On n’a pas vendu moins de voyages pendant les vacances de Pâques. Donc, la défection des francophones n’a pas porté préjudice. Le fait qu’ils partent maintenant au mois de mai, c’est un bon boost, c’est un bon extra pour le secteur du voyage”, se réjouit Frank Bosteels.
Avec le départ des Belges francophones et le retour des Hollandais durant ce long week-end, 60.000 à 70.000 passagers par jour sont attendus à Brussels Aiport.
■ Reportage de Bernard Denuit, Marjorie Fellinger et Pierre Delmée