Couli-b : le rappeur qui fait le buzz était dans Rapol’OG
C’est la Jersey Drill qui lui a donné envie de continuer dans la musique, ce nouveau style de rap qui fait ravage chez les jeunes et surtout… sur Tiktok. Queeny a reçu Couli B, la nouvelle coqueluche du rap game dans Rapol’OG pour un long entretien. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a passé un très bon moment.
Il était en Belgique à l’occasion d’un petit crochet dans le plat pays. Pour des raisons professionnelles, nous dit-il. On tend l’oreille… car on aimerait vraiment que cela veuille dire la sortie prochaine d’un feat. avec l’un de nos talents belges. Il change de sujet, se fait un peu prier. Ce sera une surprise, donc.
Couli B, c’est le rappeur issu du quartier “Place des Fêtes”, dans le 19e arrondissement de Paris, qui explose tous les compteurs depuis 2022 avec son titre “Je sais”. 2 millions de vues, pour être précis.
La même année, son freestyle Generations avec un certain Saamou Skuu, que l’on ne vous présente pas, est en tendance sur TikTok. Ça y est, il est lancé.
Enjoué et taquin, il nous raconte son parcours et se raconte en même temps. “J’ai une manière de rapper assez atypique, je rappe un peu comme je parle”, remarque-t-il à l’antenne. Il a l’air léger comme ça, très à l’aise, mais il sait exactement ce qu’il veut. Par exemple, dès qu’il passe les portes du studio d’enregistrement, “tout est carré”. Il lui faut en moyenne 2h pour sortir un son. Impressionnant.
C’est important pour l’artiste de rester authentique, de ne pas céder à la pression (ou aux pressions) des réseaux, de sa notoriété grandissante ou du monde du rap en général. Au micro de Queeny, il nous explique comment il a découvert la Jersey Drill, son processus artistique, comment il choisit ses instrus, comment il a choisi son équipe. Il prône aussi la liberté, surtout en ce qui concerne sa musique. Il le dit d’ailleurs dans une de ses chansons : “y’a pas de labels, y’a pas de contrats, on fait comme on veut”.
Faire de la musique en s’amusant : ça semble être son motto. Entre deux blagues, il nous explique comment la vie dans son quartier du 19e arrondissement de Paris a façonné sa vision du monde, il est d’ailleurs venu entouré de ses “gars sûrs”, des amis qui le suivent depuis ses 11 ans et qui forment maintenant son équipe. Il se répète : c’est pour eux qu’il continue la musique aujourd’hui. C’est un peu une histoire de famille : “si je réussis à m’enrichir avec mes potos, j’aurais tout gagné”.
À sa demande, on conclut la soirée avec l’un de ses sons : “comme ça”, l’une des dernières sorties de l’artiste. Jusqu’au bout, le rappeur fait “comme [il] veut” (citation de sa chanson, Comme ça, NDLR).
Son projet sortira courant 2023. Je ne sais pas vous, mais nous, on a bien envie qu’il revienne. Un moment passionnant à vivre ou à revivre en podcast.
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Lucie Gilson – Photos : David ROUYR