Le Meyboom retrouve une édition “normale” ce mardi : voici le programme
Après deux éditions perturbées par le Covid, le Meyboom reprend sans restriction, ce mardi.
La 714e cérémonie du Meyboom se déroule ce mardi dans des conditions “normales”, annonce l’organisation du Meyboom dans la DH. Aucune restriction sanitaire n’est en effet prévue : le port du masque n’est pas obligatoire et le public n’est pas limité, indique-t-on.
La traditionnelle cérémonie a lieu ce mardi 9 août. Les Buumdroegers se sont rendus ce matin dans la forêt de Soignes pour couper l’arbre du Meyboom (l’arbre de joie) avant une parade à travers les communes d’Etterbeek, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode et Bruxelles. Après un hommage aux présidents et compagnons disparus ainsi qu’aux enfants du quartier des anciens Basfonds morts pour la patrie, un cortège part du coin de la rue des Sables et de la rue du Marais en début d’après-midi pour rejoindre la Grand-Place de Bruxelles.
L’arbre est présenté sur la Grand-Place, aux autorités de la Ville, vers 14h30, avant un défilé des groupes folkloriques sur la place. Trois Géants de Termonde sont notamment présents en tant qu’invités exceptionnels de cette 714e édition. Les Gardevils, les protecteurs de l’arbre, reprennent ensuite l’arbre pour un nouveau cortège jusqu’au coin de la rue des Sables et de la rue du Marais pour planter l’arbre, comme le veut la tradition, avant 17h00.
La tradition du Meyboom remonte à 1213. Les Bruxellois se disputaient avec les Louvanistes et les deux groupes se sont affrontés. Les légendes varient sur la raison de la querelle, allant d’une fête de mariage perturbée à une histoire de taxe sur la bière. Ce qui est certain c’est que les Bruxellois l’ont emporté grâce aux Compagnons de Saint-Laurent, les archers qui gardaient les remparts de la ville.
Le duc Jean de Brabant accorda aux Bruxellois, en remerciement, le droit de planter le 9 août, veille de la fête de Saint-Laurent, un Meyboom (arbre de la joie). L’arbre doit être planté avant 17h00, sinon le privilège revient à Louvain comme le veut l’histoire du folklore.
Gr.I. – Photo : Meyboom