Pour la 7e édition de Congolisation, la rumba congolaise est mise à l’honneur
Fort de ses succès lors des années précédentes, le festival Congolisation, qui met en avant la diaspora congolaise et subsaharienne, ainsi que la diversité artistique, vient de se clôturer. Encore une fois, le programme fut riche et varié.
Congolisation avait débuté le 30 juin avec un Manneken Pis habillé aux couleurs du Congo. Tout au long du festival, des artistes bruxellois comme Udeyfa (rappeur) ou encore Kavena Gomos (slammeur) se sont succédé sur la scène. Des conférences, des concerts ont eu lieu dont celui de Viva Lipanda à La Madeleine mais aussi une pièce de théâtre comme “dernière campagne, une colombe au pays de la frite”. On peut également citer l’exposition photo “Rumba Oyé” qui sera visible à l’Espace Magh jusqu’au 6 juillet avant de déménager vers le 39, Grand-Place à partir du 7 jusqu’au 31 juillet.
La rumba mise à l’honneur
Samedi soir, le spectacle “House of Rumba” mettait à l’honneur cette danse. Un moment où la rumba met les corps en mouvement. Sur scène, les artistes ont voulu montrer au public cette première ébauche qui marie la musique acoustique à l’électro. Un spectacle qui s’inspire d’une douloureuse réalité ; celle de l’exploitation des enfants dans les mines au Congo.
La rumba s’inscrit dans l’histoire congolaise et a récemment fait son entrée dans le patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. Cet art vivant est devenu un héritage pour les jeunes générations et pour la diaspora congolaise de Bruxelles.
■ Reportage de Maxime Dieu, Marine Guiet, Loïc Bourlard et Françoix-Xavier De Bels