Molenbeek : le port du masque n’est plus obligatoire en rue
Le port du masque sur les marchés et dans les rues commerçantes à Molenbeek n’est plus obligatoire.
La bourgmestre de Molenbeek, Catherine Moureaux (PS), l’a affirmé sur Bx1. Invitée de l’émission + d’Actu, elle a expliqué que les chiffres de l’épidémie sont désormais suffisamment bons.
“J’ai levé la mesure aujourd’hui, car dans les deux dernières semaines, on a constaté de nouveau une diminution très nette des chiffres. Aujourd’hui, on va se concentrer sur la prévention de manière très claire et plus audible et j’ai demandé que dans les semaines qui viennent, on distribue 5 000 masques sur les marchés à Molenbeek parce que le masque ne fait pas que protéger celui qui le porte, mais il protège aussi les autres.”
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La semaine passée, la commune était la seule de Belgique à imposer de nouveau le port du masque en rue. “Le 28 mars a été décidé la prolongation d’une ordonnance qui existe depuis plus d’un an et qui a été renouvelée de mois en mois. Il y avait un risque de résurgence du virus. Nous ne sommes pas dans une approche répressive, mais on doit continuer de respecter l’autre dans l’espace public” précise la bourgmestre.” Un certain nombre de personnes avaient oublié les masques. On le rappelait sur le terrain, au niveau du marché ou aux abords des centres de tests, mais une série de personnes avaient oublié que ces mesures étaient en vigueur.”
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Catherine Moureaux regrette cependant qu’il y ait eu autant de bruit autour de cette ordonnance. “J’ai eu l’impression que certains se sont sentis stigmatisés et ont fait le lien avec le Ramadan. Cela n’a jamais été la façon de penser cette mesure” assure la bourgmestre. “Tout comme dans les transports publics, un espace public très densément peuplé est un endroit où il y a un risque d’attraper le virus, même à l’extérieur, et même si l’on porte un masque. Les citoyens du pays ont oublié que porter un masque, c’est d’abord protéger les autres. Si une personne âgée, vaccinée trois fois, est exposée à quelqu’un sans masque qui tousse, elle peut être contaminée.”
■ Anaïs Corbin / Une interview réalisée par Fabrice Grosfilley