Sécurité routière : la police de Bruxelles Nord veut sensibiliser tous les usagers de la route
La zone de police Bruxelles Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode) lance deux projets pour améliorer la sécurité routière et sensibiliser l’ensemble des usagers de la route, y-compris les piétons, cyclistes et ceux qui utilisent des trottinettes à ne plus adopter des comportements accidentogènes.
Il s’agit de la 2e édition des opérations Axes rouges, visant les excès de vitesse des automobilistes et de sensibiliser l’ensemble des usagers de la route – en ce inclus les piétons, cyclistes et ceux qui utilisent des trottinettes – à ne plus adopter des comportements accidentogènes.
Le nombre d’accidents avec blessé a diminué de 25% depuis 2017 et il n’y a pas eu de décès lors d’un accident entre un automobiliste et un usager vulnérable de 2019 à aujourd’hui. Cécile Jodogne, présidente du Collège de police et bourgmestre faisant fonction de Schaerbeek, estime que “les résultats sont là. Il y a une diminution de la vitesse et il n’y a plus de décès. Le plan d’action est ambitieux, clair et cohérent“. Reste que la vitesse est responsable de 30% des accidents avec lésions corporelles sur le territoire de la zone.
Hausse des accidents dont les victimes sont des cyclistes
Après une première édition en 2019, les opérations Axes rouges visent depuis le 29 octobre et pendant sept semaines la vitesse sur six axes (avenue Léon Mahillon, rue Masui, avenue Cicéron, avenue des Anciens Combattants, rue des Coteaux et rue du Progrès). Il y aura entre autres une présence policière dissuasive, des contrôles des automobilistes, des mesures de la vitesse avec radars mobiles et Lidar et l’usage de smileys avec indication de la vitesse.
Avec le développement des petits engins de déplacement, la police remarque que le nombre d’accidents avec blessés où la victime est un cycliste a augmenté de 29% en 2020. Elle observe de plus que dans 40% des accidents avec blessés impliquant un usager vulnérable, des comportements de ce dernier sont accidentogènes, ce qui implique une co-responsabilité. En conséquence, la police va travailler à modifier le comportement de l’ensemble des usagers de la route, en identifiant dans un premier temps des endroits problématiques sur base notamment de l’analyse des accidents. Elle définira par la suite des actions de prévention et de répression afin de favoriser les comportements prudents et anticipatifs de tous les usagers de la route.
Belga
►Reportage de Daphné Fanon, L. Bourlard et M. Henrotin