Les écoles bruxelloises plus touchées par le Covid qu’en province

Classe école secondaire Masque Covid-19 - Belga Laurie Dieffembacq

L’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) a publié, ce vendredi, les chiffres des contaminations au Covid-19 dans les écoles francophones.

Le constat est sans appel : dans les écoles de la Région bruxelloise, on a compté plus de cas signalés que dans les autres provinces du pays, durant les trois premières semaines après la rentrée.

C’est ce qui ressort de chiffres publiés, ce vendredi, par l’ONE, sur base des relevés des équipes de promotion de santé à l’école (PSE).

Nombre total de cas signalés par province/région depuis le 1er septembre | Source : ONE

Si certaines provinces sont évidemment moins peuplées que Bruxelles (ce qui peut expliquer des nombres de cas moins élevés), ce n’est évidemment pas le cas de toutes : ainsi, la province de Liège comprend par exemple plus d’un million d’habitants (1,1 million en janvier 2018), tout comme Bruxelles (1,2 million en février 2020). Néanmoins, le nombre de cas est bien plus faibles à Liège.

► Décryptage | Devra-t-on fermer davantage de classes à la rentrée à Bruxelles ? Les experts mettent en garde (25/08/2021)

Et dans le reste du pays ?

La première semaine de rentrée (deux jours et demi de cours), 80 cas de Covid ont été signalés dans des écoles (0,0007% des élèves). La semaine suivante (6-12 septembre), on a compté 577 cas (0,06% des élèves) dans des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, tandis que la troisième semaine de rentrée (13-19 septembre), on recensait 1093 cas (0,11% des élèves). “Nous devons cependant attirer l’attention sur le fait que l’exhaustivité des données est faible : en moyenne, 43% des équipes PSE ont rentré des données“, précise l’Office de la Naissance et de l’Enfance.

Quant aux contacts étroits, “à haut risque”, on en a compté 64 la première semaine (29 élèves et 35 membres du personnel), 1302 la semaine suivante (856 élèves et 446 membres du personnel) tandis que la semaine suivante, on recensait 3206 contacts à haut risque (2766 élèves et 440 membres du personnel).

Il a été choisi d’identifier le nombre de nouveaux contacts à haut risque et non plus le nombre de nouvelles mises en quarantaine pour apprécier les mesures pour limiter la propagation du virus, car avec la vaccination complète et les infections récentes, la durée de cette quarantaine est variable, notamment si les tests sont réalisés“.


 

ArBr – Photo : Belga (illustration)