Haute Ecole Francisco Ferrer : des étudiants se rassemblent pour dénoncer leurs conditions d’examen
Des étudiants de la Haute Ecole Francisco Ferrer (ancien Institut Cooremans) se rassemblent, ce dimanche à 13h, sur la place Anneessens, devant leur école. Ils dénoncent ainsi “les conditions dans lesquelles se sont déroulés leurs examens et le comportement autoritaire des enseignant.e.s et de la direction“, explique l’Union syndicale étudiante.
Ces étudiants dénoncent, en effet, que les modalités d’examen aient été communiquées, par les enseignants, trop tard, voire ont été modifiées quelques jours avant l’examen. “Un prof a transformé une présentation de groupe en travail individuel, sur la même quantité de matière, cinq jours avant la date de présentation“, évoque-t-on, par exemple, au même titre que la réduction d’une durée d’examen la veille de celui-ci.
“L’enseignement à distance s’est également mal déroulé : plusieurs profs n’ont pas donné cours ou ont mis en ligne de grosses quantités de matière beaucoup trop tard pour pouvoir bien se préparer aux examens. Plusieurs profs ont été et restent injoignables, mais ont persisté à mettre en place des examens impossibles à tenir“, dénonce également le communiqué émanant des étudiants et de l’Union syndicale étudiante.
Et d’évoquer également les conditions dans lesquelles ils ont vécu ces examens. “Le jour des examens, nous avons été nombreux.ses à subir des problèmes techniques, et à ne pas réussir à contacter le support informatique. Nous avons signalé ces problèmes à notre prof, avec qui nous étions en contact en direct via le chat de Teams, et qui a d’abord dit ne pas pouvoir nous aider avant de s’emporter : ‘Mais que vous êtes bêtes !’“, explique-t-on dans le communiqué, “De manière générale, nous ne nous sommes jamais senti.e.s écouté.e.s ou respecté.e.s par nos profs !“.
Les étudiants interpellent ainsi Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. “Madame Glatigny, il fallait imposer des mesures fortes de protection des étudiant.e.s, et vous ne l’avez pas fait, malgré les nombreuses interpellations ! Nous voulons réussir cette année, mais tout a été fait pour nous en empêcher. Maintenant, madame la ministre, il faut arrêter la politique de l’autruche, il faut prendre vos responsabilités, et il faut que vous imposiez la note administrative pour tous.tes les étudiant.e.s en échec“.
ArBr – Photo : Etudiante anonyme