Vers une nouvelle caserne de pompiers à Anderlecht
La Région bruxelloise a annoncé vendredi le lancement de la procédure en vue de concevoir une nouvelle caserne des pompiers ainsi qu’une grande infrastructure sportive de quartier à Anderlecht.
Le projet vise une construction neuve d’environ 5.700 m² bruts, dont environ 1.300 m² pour une grande salle de sport ouverte à tous. La nouvelle caserne s’érigera au 409, chaussée de Mons, entre le canal et celle-ci, à Anderlecht. Son ouverture est prévue en 2024.
Concrètement, la Société bruxelloise d’Aménagement Urbain (SAU) a lancé vendredi un avis de marché dans ce sens. Celle-ci pose ainsi le premier acte en vue de la conception, par une équipe pluridisciplinaire de la future caserne et, plus largement, d’une infrastructure durable ouverte sur le quartier.
Selon le ministre-président Rudi Vervoort (PS), le projet s’inscrit dans une logique de modernisation des casernes du SIAMU à l’échelle de la Région-capitale. Il vise aussi à dynamiser la mixité de fonctions, et à utiliser au mieux les moyens financiers, ainsi que les terrains disponibles, comme voulu dans le Plan Canal et dans la réponse à apporter à certains besoins diagnostiqués dans le Contrat de Rénovation Urbaine.
Le secrétaire d’Etat en charge du SIAMU, et de l’Urbanisme, Pascal Smet a quant à lui souligné que ce projet se voulait “emblématique d’une ville qui, en leur offrant une infrastructure adéquate, respecte ses pompiers et d’un Région qui pense ses nouveaux aménagements pour les quartiers et tous ses habitants”.
D’après M. Smet, les espaces du futur complexe seront mutualisés afin d’optimiser au mieux l’usage du site et des financements publics. Les pompiers ont besoin d’une salle omnisports pour leur entraînement mais ils ne l’utilisent pas en permanence, raison pour laquelle il a été convenu de l’agrandir et de l’ouvrir au public en dehors des heures dédiées au SIAMU.
Par ailleurs, le site permettait de réaliser des salles complémentaires. Un programme d’équipement sportif de quartier s’est ainsi dégagé en plus de la caserne.
De son côté, le directeur de la SAU, Gilles Delforge, a précisé qu’au delà de cette mixité de fonctions, le cahier des charges du marché mettait l’accent sur la nécessité de concevoir le projet en tenant compte du cycle de vie complet du bâtiment. Cela implique, notamment une approche en coût global du projet intégrant par exemple les coûts de gestion (énergétiques) et d’interventions ultérieures sur le bâtiment; ainsi que la multiplication des possibilités de rénovation à terme et de réemploi des matériaux.
Belga – Photo : BX1