Une quarantaine de personnes demandent la libération du professeur de la VUB Ahmadreza Djalali
Amnesty International souhaite que l’Iran indique immédiatement où se trouve Ahmadreza Djalali, arrêté en Iran depuis avril 2016 et introuvable depuis près d’une semaine.
Ahmadreza Djalali, spécialiste de la médecine d’urgence résidant en Suède et qui a été professeur invité à la VUB, a été arrêté en avril 2016 pour collaboration avec le Mossad et condamné à la peine de mort en Iran. Personne ne sait où il se trouve. L’organisation de défense des droits de l’homme appelle la Belgique, l’Italie et la Suède à “contacter d’urgence les autorités iraniennes pour obtenir des éclaircissements”.
Une manifestation en ce sens a eu lieu ce mardi après-midi devant l’ambassade d’Iran à Ixelles, sur l’avenue Franklin Roosevelt. Une quarantaine de personnes ont réclamé la libération du professeur. Quelque 125.000 personnes ont également signé en Belgique une pétition pour réclamer la libération immédiate et sans condition d’Ahmadreza Djalali.
“Il a dit qu’il n’allait pas bien”
Plus tôt cette semaine, Ahmadreza Djalali a été transféré les yeux bandés, de l’aile de la prison d’Evin où il était incarcéré vers un endroit inconnu. Sa famille et son avocat ne savent pas où il est détenu ni pourquoi il a été transféré, selon Amnesty International. L’organisation de défense des droits de l’homme se dit préoccupée par la sécurité et le bien-être du professeur Djalali.
La compagne du professeur, qui vit actuellement en Suède et a assisté à la manifestation par téléphone, nous confirme qu’elle ne sait pas où se trouve son mari : “Ahmadreza a juste appelé sa famille il y a une semaine, il a dit qu’il n’allait pas bien et ne savait pas ce qui s’était passé. Il a dit que ses gardiens faisaient pression pour qu’il fasse de nouveaux aveux.” Depuis lors, les proches d’Ahmadreza Djalali n’ont plus aucune nouvelle… (T.Du. avec Belga)
■ Reportage de Thomas Dufrane et Frédéric De Henau.