Une directrice d’Actiris licenciée pour détournement : le parquet informé

 

La directrice du département Inspection d’Actiris a été licenciée, selon une information publiée mardi par divers médias, dont Sud Presse, et confirmée par l’agence pour l’emploi. Cette dernière précise que le parquet a été informé des faits.

Les médias rapportent que la dénommée Catherine J. (52 ans), 23 ans d’ancienneté, a fait réaliser gratuitement des travaux à son domicile personnel par l’entreprise d’économie sociale de la mission locale d’Ixelles, subsidiée par Actiris, contrôlée par son département et anciennement coordonnée par son compagnon. La direction a été informée des faits en septembre 2017 par un courrier anonyme.

Toujours selon les médias, l’enquête disciplinaire a révélé que les travaux réalisés fin 2016 concernaient le ponçage d’un escalier, un terrassement et la réalisation d’un terrain de basket. Seul le premier acte aurait été partiellement payé pour un montant approchant les 700 euros. Les deux autres réalisations n’auraient pas été facturées.

Étant donné que l’intéressée a la possibilité d’introduire un recours contre cette sanction auprès du Conseil d’État, Actiris a décidé de ne pas communiquer pour l’instant sur les motivations de ce licenciement. Dans un communiqué, l’agence pour l’emploi affirme avoir “suivi méticuleusement la procédure disciplinaire en vigueur. Ceci a été fait avec célérité et dans le respect des droits de la défense.” Elle ajoute : “La Direction Générale a pris ses responsabilités. Le Conseil de Direction a statué et le Comité de Gestion a finalement pris la décision de démissionner d’office l’ancienne directrice du département Inspection, ce qui correspond à un licenciement pour le personnel statutaire. Le Parquet a également été informé des faits dès la prise de connaissance de ceux-ci.” l’agence précise encore : “Etant donné la possibilité de recours contre cette sanction auprès du Conseil d’Etat, nous faisons le choix de ne faire aucun commentaire sur cette affaire et de respecter la confidentialité des données à caractère personnel relative à cette personne.

Le parquet de Bruxelles n’a pas encore fait connaître les suites éventuelles données à cette affaire de détournement présumé.

 

 

 

Avec Belga